lundi, décembre 23, 2024
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Tournoi presse PES 2015 : une perf’ presque nulle

Ma venue au tournoi presse PES 2015 relevait presque du malentendu. Mes intentions aussi. Ainsi, à la question « vous venez jouer à PES 2015? » j’ai simplement répondu : « non, je viens gagner. » C’était une boutade bien sûr, mais autour de moi, cette courte phrase a été prise au premier degré. En un instant j’étais devenu en quelque sorte le favori. Après tout, pourquoi pas? J’ai remporté le titre en 2012 et je n’étais pas contre réitérer cette performance en 2014. Finalement, je suis venu, j’ai vu, je n’ai pas vaincu, mais je n’ai pas non plus perdu.

Le tournoi presse PES 2015 s’est déroulé sur la même démo du jeu que vous pourrez télécharger dès demain sur PC, Xbox et PlayStation. Une demi-douzaine d’équipes était sélectionnable mais aucune équipe française. Qu’importe, Konami a fait l’effort de proposer des clubs de haut standing tel que le Real Madrid, le FC Barcelone ou encore le Bayern Munich. Le format de la compétition, qui regroupait presse papier, tv et web, était quant à lui très classique : 4 poules de 4, seuls les deux meilleurs passent. J’ignore si ma poule était relevée (pour mon ego on acquiescera) mais je ne suis pas passé alors que je n’ai perdu aucune rencontre : 3 matchs, 3 nuls, 3 points au total, par ici la sortie s’il vous plaît.

preview_pes_2015_1Parmi la liste d’équipes, j’ai préféré opter pour le champion d’Allemagne, sans réelle conviction. On m’avait soufflé dans l’oreille que le Barça était monstrueux avec son trio Messi, Suarez et Neymar. Mais je ne voulais pas prendre de club espagnol pour une raison simple : j’aurais trop été tenté d’y aller en solo avec Ronaldo ou l’une des stars du club catalan. Avec le Bayern, j’ai finalement choisi un collectif, une équipe qui assure à tous les niveaux et dont l’un des joueurs est sur la pochette de PES 2015. Généralement, ça aide toujours. Autre avantage : Schweinsteiger (littéralement Monteur de Cochon en français, véridique) peut envoyer de très sympathiques mines aux 30 mètres.

Je me suis en effet rapidement rendu compte pendant la série de matchs amicaux que PES était aussi un acronyme de Patate Evolution Soccer : qu’importe la position, on peut balancer des frappes supersoniques; un vibrant hommage à Sunday Oliseh et Bruno N’Gotty. Cela reste à vérifier, mais il semblerait que tous les joueurs soient capables d’envoyer de vrais missiles. Cela manque de réalisme mais ça ajoute aussi de la profondeur avec la possibilité de varier les styles et de créer du beau jeu, le fameux football champagne supernova. Face à un bloc défensif bas où les centres et les passes sont souvent  interceptés, les tirs lointains font toujours leur petit effet d’autant plus que leur taux d’échec est assez faible. Toutes les frappes ne rentrent pas mais puisque les gardiens repoussent difficilement ces tentatives, si un attaquant est bien placé, il peut facilement récupérér le ballon et le loger ensuite au fond des filets. C’est une technique qui s’est révélée très efficace pendant mes matchs d’entrainement mais qui ne m’a malheureusement jamais porté chance pendant la compétition. A choisir, j’aurais préféré l’inverse.

preview_pes_2015_4Ma stratégie était notamment fondée sur un jeu tout en possession. Pour pouvoir tirer de loin, il faut avoir la balle et être confortablement installé dans le camp adversaire. Le premier match du tournoi presse PES 2015 ne s’est cependant pas du tout déroulé comme je l’avais prévu. Face au FC Barcelone (2-2), j’étais très dominé et même Robben revenait défendre. J’ai beaucoup subi et j’ai uniquement réussi à marquer sur de rapides contres-attaques. Lors du deuxième match, ce fut plus simple mais aussi plus frustrant : 66% de possession, 12 tirs à 0. Score final? 0-0. J’ai beaucoup frappé, j’ai même touché la barre avec un tir du droit de Jessica Alaba mais cela n’a jamais suffi à faire trembler les filets. Pour l’anecdote, c’était contre l’ami Plume, mon adversaire lors des amicaux. Pour le dernier match, j’étais obligé de gagner pour passer. J’ai encore fait match nul (1-1) alors qu’il aurait fallu que je gagne 3-0.

Bref, une perfomance décevante mais au final je n’ai pas perdu un seul match de la compétition et hormis le vainqueur (So Foot), qui peut en dire autant? Blague à part, cette version PES 2015 confirme que la série est enfin sur la bonne voie. Il est difficile de dire si le jeu réussira à créer la surprise mais il pourrait satisfaire les déçus de FIFA grâce à ses phases de jeu intéressantes. Pour les plus curieux, on vous invite à (re)lire notre preview de PES 2015 ou bien télécharger la démo du jeu afin de se faire un avis par soi-même.

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