lundi, décembre 23, 2024
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Test : Puppeteer

Entre deux brainstormings visant à repousser indéfiniment The Last Guardian, Sony Studio Japan prend goût à développer de nouvelles licences. Outre Rain prévu sur le PSN dans les prochains jours ou Knack, jeu de lancement de la PS4,  le studio nippon a pris le temps de concocter Puppeteer, un jeu de plate-forme tout mignon en 2,5D sur fond de pièce de théâtre. Trois coups retentissent, lever de rideau, place au jeu maintenant.

Mais dis-moi tout Marionnettiste, J’ai des ficelles à mon destin, Tu me fais faire un tour de piste, Mais où je vais je n’en sais rien. La réponse est pourtant simple mon cher Pierre : Kutaro, le héros de cette aventure, doit vaincre le terrifiant Roi Ours de la Lune et sa horde de généraux sur l’ensemble des 7 mondes tout aussi variés que truffés de pièges. Heureusement, afin d’accomplir son destin, le petit bonhomme en bois est accompagné d’une fée extrêmement bavarde mais surtout d’une ravissante paire de ciseaux enchantée: Calibrus.

Comme le montraient les premiers trailers, Puppeteer repose principalement sur ces ciseaux. Equipé de ceux-ci, Kutaro peut attaquer ses adversaires ou bien se frayer un chemin, souvent aérien, en découpant certains éléments du décor comme des plantes ou des nuages. Bien entendu, comme dans tout jeu de plate-forme, notre pantin peut bondir et acquérir, avec le temps, de nouvelles capacités, notamment un bouclier magique ou des bombes ninja. Cependant, si sa panoplie de coups s’élargit avec le temps, le gameplay de Puppeteer manque de profondeur à mesure que les niveaux s’enchainent : les séquences demeurent finalement classiques, sans doute dans le but de rendre le jeu facile d’accès.

Puppeteer, malgré son curieux PEGI 12, reste donc un jeu tourné vers les plus jeunes qui apprécieront l’univers enchanteur à l’impeccable direction artistique et le joli conte de fée proposé intégralement en français. Le charme de l’aventure agit aussi sur les plus grands, bien sûr, mais on se rend vite compte que le concept n’est pas exploité à son maximum à l’image de son mode coop local façon Mario Galaxy (le deuxième joueur aide Kutaro) ou de sa chasse aux têtes (100 au total) qui ne sert qu’à débloquer quelques bonus, mais qui, cependant, offre une jolie rejouabilité. Qu’importe, Puppeteer n’en reste pas moins à bon divertissement. Clap de fin, le rideau se referme après une bonne dizaine d’heures et le public applaudit les excellents doubleurs et la qualité du spectacle.

Puppeteer est développé par Studio Japan et édité par Sony Computer Entertainment. Jeu sorti le 11 septembre sur PlayStation 3. PEGI 12.

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