Face au report de Gran Turismo Sport à 2017, Driveclub VR assure le rôle de la roue de secours et hérite ainsi d’une jolie place sur la grille de départ du PlayStation VR. La présence de ce titre est néanmoins assez étrange puisque son studio, Evolution, a fermé ses portes il y a maintenant plusieurs mois. Plus qu’un simple jeu de course, Driveclub VR est avant tout un magnifique cadeau d’adieu de la part de ses anciens développeurs.
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Pour ceux qui auraient manqué la sortie de Driveclub il y a maintenant deux ans, il est important de faire un petit tour rapide du propriétaire. Il s’agit donc d’un jeu de course à la conduite agréable et accessible —mais on note la présence d’un mode hardcore—, assez brut de décoffrage. Driveclub a ainsi un petit côté old school. On ne recense aucun mode carrière et on enchaîne finalement les courses sur des circuits variés avec différents bolides. Niveau modes de jeu, on retrouve des chrono’ à battre, des affrontements classiques contre une dizaine d’adversaires et des sessions de dérapages. A cela, on peut aussi ajouter des défis qui apparaissent pendant la course (suivre une trajectoire, atteindre une vitesse moyenne sur toute une parcelle. . .), et bien sûr du multijoueur avec la possibilité de créer des salons privés.
Pour son passage à la Réalité Virtuelle, Driveclub VR a forcément dû faire l’impasse sur plusieurs éléments du jeu original. La météo absolument bluffante du premier Driveclub est ainsi absente. De manière générale, le rendu visuel a été revu à la baisse ce qui peut causer parfois des soucis de lisibilité. Malgré la présence d’un aliasing assez disgracieux, les graphismes de ce Driveclub VR restent intéressants, notamment grâce aux différents effets de lumière qui illuminent le cockpit. La modélisation intérieure des véhicules est d’ailleurs très réussie. Si Driveclub VR est jouable à la troisième personne, on ne saurait trop vous conseiller de conserver cette vue volant qui propose d’excellentes sensations. Le pilotage est plus intuitif, et devoir surveiller les adversaires dans les rétroviseurs apporte forcément un gros plus au niveau de l’immersion.
Le contenu de ce Driveclub VR est également à l’image de son prix, c’est-à-dire réduit. Le mode solo ne contient ainsi que 36 épreuves, à la difficulté croissante. On note cependant qu’Evolution Studios a intégré de nouveaux circuits, tous urbains, au milieu de ceux déjà existants et ajoutés dans le passé à travers des mises à jour gratuites. Que faut-il alors retenir de ce Driveclub VR? Tout simplement que sa carrosserie n’est pas aussi étincelante que celle du jeu original —mais on s’en doutait un peu— et qu’il propose une excellente immersion. Pas forcément un indispensable —il faudra juger à moyen terme— mais une valeur sûre de ce lancement, surtout si on a aimé l’épisode sorti il y a 2 ans.
Driveclub VR est développé par Evolution Studios et édité par Sony Interactive Entertainment. Jeu sorti le 13 octobre sur PS4. Nécessite un casque PlayStation VR pour fonctionner; jouable à la manette ou au volant. Driveclub VR coûte 40€ mais les possesseurs du season pass de Driveclub peuvent l’acheter pour 20€. PEGI 3+.