En cette période apocalyptique, DOOM Eternal reçoit son premier DLC intitulé The Ancient Gods. On l’a testé et on a beaucoup souffert.
Reprenez les armes, le combat n’est pas fini. C’est encore le bordel sur Terre et ailleurs, donc il faut dégommer tout ce qui se bouge. On débute l’aventure The Ancient Gods avec le même arsenal qu’à la fin de DOOM Eternal, si ce n’est l’épée en moins. En soi, on est territoire connu. Sauf que ça fait près de 6 mois que le jeu est sorti et qu’on l’a fini. Donc se remettre dans le bain est plutôt compliqué, surtout que ce DLC démarre sur les chapeaux de roue.
Un DLC qui veut votre mort
DOOM Eternal : The Ancient Gods n’offre aucun moment de répit. C’est un DLC bien plus difficile que le jeu de base, pourtant déjà costaud à certains moments. Il inclut 3 niveaux, chacun durant environ une heure et demi. On ne recense pas de nouvelles armes —il y a toutefois 3 runes à débloquer/trouver— mais au niveau des situations et des ennemis, il y a de l’inédit.
Tout est fait pour mettre au défi le joueur. Des esprits prennent possession des démons pour les rendre plus forts. Des tourelles s’amusent à tirer dans le dos et à disparaître quand on les vise. Des variantes du Maykr ne dévoilent leur point faible qu’à des moments précis. Et si on ajoute à ça des espaces parfois confinés par du gaz ou délimités par des mines, et des duels face à deux Maraudeurs, c’est littéralement l’enfer.
Après un échec, on en serait presque à se demander si ce DLC de DOOM Eternal est plaisant à jouer tellement les situations sont difficiles. Mais ce n’est pas impossible. Et c’est lorsqu’on termine un affrontement —souvent à rallonge et sans checkpoint— que The Ancient Gods réussit à nous arracher un sourire. C’est celui du soulagement, de la victoire. Sauf qu’après, rebelote: il faut enchainer avec une autre arène.
Son point fort est finalement sa difficulté
DOOM Eternal : The Ancient Gods s’adresse vraiment, et même uniquement, à ceux qui ont adoré le jeu de base. Pour s’en sortir, il est conseillé de connaître les points faibles des ennemis et de savoir rapidement jongler entre deux armes. Et bien sûr, avoir parfaitement assimilé la sainte trinité Armure (attaque au lance-flammes), Santé (Glory Kill) et Munitions (tronçonneuse).
Ce DLC de DOOM Eternal est plus une suite directe qu’un spin-off, une aventure à part. Il nous envoie dans trois environnements : une base militaire sur l’eau, un petit retour en enfer, et une zone légèrement boisée rappelant la fin du jeu de base. Le Level Design est souvent bon, avec pas mal de petits secrets. Les arènes sont efficaces même si par moment un peu trop complexes; on peut se cogner un peu partout si on ne fait pas attention.
DOOM Eternal : The Ancient Gods est un très bon DLC mais manque d’un vrai sentiment de progression. On ne débloque pas de nouveaux pouvoirs et on rencontre grosso-modo les mêmes ennemis du début à la fin. Il a toutefois pour lui cette difficulté impitoyable et ce rythme frénétique : le jeu est une succession d’arènes —parfois très longues— entrecoupée de courts passages de plateforme. Bref, c’est du DOOM dans sa forme la plus infernale.
DOOM Eternal : The Ancient Gods est développé par id Software et édité par Bethesda. DLC disponible depuis le 20 octobre sur PC, PlayStation 4 et Xbox One. Ce test de DOOM Eternal : The Ancient Gods Part 1 a été réalisé sur PS4 où tout était parfaitement fluide. PEGI 18 parce que c’est de la boucherie.