Sony serait prêt à défier le Xbox Game Pass avec un service similaire. Ou plus ou moins.
Le Xbox Game Pass est peut-être l’argument de vente n°1 de Microsoft. Ce service donne accès à un large catalogue de jeux —souvent récents— contre 10 à 13€ par mois. Et forcément, du côté de Sony, on se pose des questions.
Selon les informations de Bloomberg, le Japonais souhaiterait concurrencer cette offre. Pour ça, il préparerait en secret Spartacus, nom de code de la fusion du PlayStation Plus et du PlayStation Now.
Actuellement, le premier cité autorise le jeu en ligne sur PS4 et PS5, en plus d’offrir chaque mois deux ou trois jeux. Le second est un Game Pass light. Il coûte moins cher —5€ par mois— et possède donc un catalogue plus faible. On retrouve plus de 800 jeux, dont pas mal de titres PS3 en cloud gaming. Les jeux PS4 sont quant à eux assez anciens et on ne recense aucune production PS5.
Vers un PlayStation Plus ++
Bloomberg déclare que ce nouveau service pourrait tout simplement s’appeler PlayStation Plus. Il serait alors prévu pour le printemps 2022, avec trois offres différentes.
- La première serait le PS Plus classique, celui que l’on connait actuellement.
- La deuxième donnerait en plus accès à un large catalogue de jeux PS4 et même PS5, avec un mélange de titres anciens et récents.
- La troisième offrirait quant à elle les avantages précédents, en plus de démos / beta exclusives, du cloud gaming, et de nombreux jeux PS1, PS2, PS3 et même PSP.
Aucun prix n’est pour le moment évoqué. De même, on ne retrouve dans cette rumeur aucune mention de Crunchyroll ou Wakanim (groupe Sony).
Sur Twitter, Jason Schreier, auteur de l’article, a précisé un point très important : Sony n’entendrait pas mettre ses exclusivités sur ce service le jour même de leur sortie.
Ce serait alors une nette distinction avec le Xbox Game Pass. Forza Horizon 5 est ainsi directement inclus dans cet abonnement. Et à l’avenir, il en sera de même avec Halo Infinite, Starfield, Fable etc.
Si tout cela est vrai, ça signifierait alors que Sony préfère prendre son temps. Il se concentre d’abord sur les éditeurs tiers et ensuite, il verra. On note aussi qu’il joue sur la fibre nostalgique. L’offre ultime donnera ainsi accès à des jeux PS1, PS2, PS3, PS4 et PS5.
Cette stratégie rappelle un peu celle de Nintendo. Ce dernier a revu à la hausse son abonnement en ligne en échange d’un accès à une petite sélection de jeux N64.
Vers un abandon du PlayStation Now
Le PlayStation Plus et le PS Now ne sont pas des concurrents. Il s’agit au contraire d’offres complémentaires. Le premier écrase cependant l’autre. Le PlayStation Plus compte plus de 45 millions d’abonnés quand le second n’en a que 3,2 millions.
S’il devait fusionner les services, Sony aurait donc intérêt à conserver le nom de PlayStation Plus. C’est son offre la plus connue, la plus populaire. Regrouper ces abonnements lui permettrait aussi de gagner en clarté et en visibilité.
On notera également que Sony a déjà commencé à décliner le nom de PlayStation Plus. Sur PS5, on retrouve ainsi la PS Plus Collection, donnant accès à une vingtaine de gros jeux PS4, sans frais supplémentaire.
Pour faire de l’ombre au Xbox Game Pass, il devra néanmoins taper encore plus fort. Car en face, il est évident que Microsoft n’hésitera pas à surenchérir. Et au final, ce sont les joueurs qui seront les grands vainqueurs.