vendredi, novembre 22, 2024
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PlayStation 4 : On y a joué

Nul ne saurait l’ignorer, la Next-Gen arrive : le 22 novembre pour la Xbox One, le 29 pour la PlayStation 4. Elles intriguent, elles fascinent, mais surtout, elles sont l’objet de nombreuses interrogations. Invités par Sony dans un loft parisien caché non loin de Bastille, nous avons pu mettre la main sur l’une d’entre elle : la PS4.

Plutôt semblable à la PS3 Slim au niveau des proportions, mais plus pointue au niveau des formes, la PlayStation 4 se distingue particulièrement au niveau de sa manette, totalement métamorphosée. La Dualshock 4, c’est son nom, est ainsi plus large que la DS3, histoire de faire de la place au pavé tactile trônant fièrement au centre du pad. La prise en main est également revue et corrigée. Les manches sont plus longs, plus épais, les joysticks plus petits et moins dérapants tandis que les gâchettes sont désormais de. . . vrais gâchettes. Si l’objet n’est pas forcément très esthétique, il a la bonne idée de ne pas décevoir une fois un jeu lancé.

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Les jeux justement, parlons-en. Aux côtés de quelques titres indés dont l’OVNI Octodad, on retrouvait Knack, Driveclub, Assassin’s Creed IV : Black Flag et FIFA 14.  Un simple échantillon de ce qui sera disponible au lancement et qui n’a pas forcément totalement convaincu. Si à l’époque on pouvait railler les premiers jeux PS3 comme étant de simples jeux PS2 HD, avec la PS4, on est assez proche de la PS3 en 1080p. Les jeux sont plus fins, bénéficient de quelques jolis effets, mais on est très loin de la claque graphique. Knack est ainsi très coloré et mignon tandis que Driveclub affiche de jolis décors mais rien de bien impressionnant en somme. De son côté, Black Flag, sans doute le plus joli malgré une distance d’affichage faiblarde en bâteau, donnait tout simplement l’impression de tourner sur PC avec tous les détails au maximum en 1080 60FPS. Un petit air de déjà vu au final.

De là à dire que la PS4 déçoit, il n’y a qu’un pas que nous ne franchirons pas. Et pour deux raisons : la première est que de nombreux titres manquaient dont Killzone Shadow Fall et Watch Dogs. La seconde est tout simplement que ces jeux sont encore en cours de développement et certains sont encore en version Alpha. Le rendu final devrait donc, logiquement, évoluer et peut-être provoquer le wow-effect tant attendu.

Outre les prouesses graphiques de la PlayStation 4, l’événement parisien était aussi l’occasion de découvrir les deux nouvelles licences de Sony : Knack et Driveclub. Le premier cité, développé par Japan Studio, rappelle beaucoup Ratchet & Clank d’un point de vue visuel et est destiné à un public jeune. Les commandes sont ainsi très simples et les nombreux niveaux de la démo montraient un jeu très linéaire à caméra fixe et au gameplay assez classique pour un jeu d’action/plate-forme. On notera quand même que le héros, au début de la démo, n’était pas très résistant et pouvait succomber en quelques coups.

Driveclub est quant à lui le nouveau bébé des créateurs de MotorStorm, un jeu de voitures à mi-chemin entre l’arcade et la simu et totalement connecté. La course présentée, se déroulant aux pieds des montagnes, regorgeait ainsi de défis. Outre un chrono à battre, il était question de concours de drift ou de pointes de vitesse. Driveclub a aussi la bonne idée de proposer plusieurs vues, dont une au volant, mais reste toutefois assez générique, surtout quand on le compare à MotorStorm qui proposait véritablement quelque chose de nouveau en son temps. Il est cependant important de préciser que DriveClub était ici en version Alpha et que de nombreux éléments sont amenés à être modifiés d’ici sa sortie. Bref, s’il est certain que la manette nous a convaincus, il ne reste plus qu’à attendre le 29 novembre, date de la sortie de PlayStation 4, pour se faire un avis définitif sur le line-up de la console.

http://www.youtube.com/watch?v=QOdW1OuZ1U0

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