Près de deux mois après sa sortie officielle, Pro Evolution Soccer 2016 ne propose toujours pas des effectifs à jour malgré un patch récemment mis en ligne.
Au moment de sa commercialisation à la mi-septembre, PES 2016 disposait uniquement des effectifs de la saison 2014/2015. Conscient de ce délicat problème qui n’a pas manqué de faire polémique, Konami annonça alors qu’un Data Pack serait diffusé le 29 octobre, soit 40 jours après la sortie du jeu. L’éditeur japonais a cependant oublié de préciser que cette mise à jour ne serait pas complète : il s’agit en fait des effectifs du 30 août 2015 alors que le mercato estival n’a officiellement fermé ses portes que plusieurs heures plus tard.
Résultat, des dizaines de transferts manquent à l’appel et de nombreux joueurs évoluent encore sous leurs anciennes couleurs. C’est le cas d’Anthony Martial qui n’a pas traversé la Manche. A Marseille, les tractations avec la Juventus n’ont pas encore abouti: Lemina est toujours dans le club phocéen et l’OM n’a pas enregistré l’arrivée de plusieurs joueurs en prêts. Certains footballeurs ont également mystérieusement disparu de la circulation comme M’Baye Niang. Ce dernier est pourtant bien présent dans l’effectif en ligne du Milan AC.
Il faut en effet faire la distinction entre les modes de jeu en ligne et les modes solo qui se fient au dernier Data Pack. Affronter d’autres joueurs online en 1 contre 1 permet ainsi de se reposer sur des équipes à jour même si on n’est pas à l’abri d’une mauvaise surprise. Fin octobre, Totti avait été effacé de l’AS Roma; il a depuis été réintégré. Le véritable problème concerne donc des modes comme la Ligue des Masters où on ne retrouve pas totalement les bons effectifs. Frustrant.
Cette mise à jour ne semble pas avoir grandement touché au gameplay de cet épisode. Les reproches faits dans notre test de PES 2016 sont donc toujours d’actualité avec notamment des arbitres qui oublient de nombreuses fautes et des gardiens trop souvent coupables sur les buts. Ce patch a toutefois apporté quelques nouveaux visages. La modélisation de certains joueurs comme Kevin Trapp est ainsi surprenante, comme sa note générale qui tourne autour des 70, soit une quinzaine de points de moins que celle de Salvatore Sirigu. Quant à l’apparition de la pelouse lors des ralentis, il faut à nouveau faire sans.
Bien sûr, Konami a tenu à s’excuser pour ce désagrément et indique travailler sur un nouveau Data Pack. Cela prendra cependant du temps — »plusieurs semaines » paraît-il. La réputation de PES 2016 prend quant à elle un nouveau coup dans l’aile alors que FIFA 16 domine largement le marché des jeux de foot en France, aux Etats-Unis, en Angleterre ou en Allemagne. . .
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