Ca y est, le Paris Games Week a officiellement commencé! L’occasion pour tous les joueurs de pouvoir s’essayer aux jeux qui sortiront à Noël ou l’an prochain.
Ainsi, à l’occasion de la soirée de lancement, j’ai pu mettre les mains sur la démo solo de KillZone 3. Petit retour sur le FPS de Guerrilla.
La démo proposée sur le stand de Sony, enfin dans la PlayStation City, est une version pré-alpha. De fait, de nombreuses choses changeront, et notamment les graphismes du jeu qui n’étaient pas si exceptionnels. Soyez rassurés, ce n’est qu’une version « Pré-Alpha », et, par exemple, la démo multijoueur pour certains membres PSN+ est bien plus jolie, voire même bluffante à certains endroits.
Finalement, la première chose qui change manette en main, c’est la maniabilité de Sev’, le héros du jeu et de KillZone 2. Contrairement à l’opus précédent, on ressent moins le poids du personnage. On n’en est pas encore au point d’avoir le sentiment de contrôler une plume comme dans certains FPS, mais on n’a plus, dans les déplacements, ce réalisme qui apportait un certain cachet au jeu. Cela dit, nombreux étaient ceux qui n’avaient pas aimé la maniabilité de KillZone 2…
Autre changement, et de gameplay cette fois, c’est l’apparition des attaques au corps à corps qui sont assez impressionnantes et variées. Cela a pour effet de dynamiser un peu plus le combat. Qui plus est, toujours dans une optique d’améliorer la fluidité d’action, il est possible de réaliser de courtes glissades afin de se mettre à couvert, de la même manière que dans un Gears Of War ou Uncharted 2.
Découpée en 3 morceaux, cette démo propose une séquence de rail shooting depuis un vaisseau, la découverte du jet pack, et l’utilisation d’un nouveau lance-roquette très destructeur. Si la séquence de tir depuis un véhicule reste classique, voler avec son jet-pack fait son petit effet. Cela dit, on ne vole pas vraiment puisqu’on ne fait finalement que des grands bonds dans le ciel, avec ensuite la possibilité de planer. Ainsi l’intérêt pour ce nouvel accessoire est assez relatif. De plus, le niveau proposé n’est pas un exemple de level design. A sa décharge, on se retrouve sur une sorte de plate-forme pétrolière, donc forcément, cela complique la chose.
Finalement, après avoir pu m’essayer à cette démo’, j’en suis ressorti un peu déçu. Oui le jeu est très bon. Oui les affrontements sont toujours aussi pêchus. Oui, les animations sont toujours aussi bonnes. Mais… Mais finalement, il y a peu de véritables évolutions. Un syndrôme 2.5 bien connu.
KillZone 3 sortira en février prochain, et bénéficiera d’une compatibilité PlayStation Move et 3D relief. Et malgré l’absence d’une innovation bien concrète, j’attends de pied ferme ce nouvel opus qui devrait notamment nous emmener dans la jungle, et même l’espace.