Valve a déclaré que le très polémique Hatred n’avait pas sa place sur Steam Greenlight.
MAJ : Finalement, Hatred est de retour sur Steam Greenlight suite à l’intervention de Gabe Newell. Dans un mail envoyé à Destructive Creations, le dirigeant de Valve s’excuse et explique que bannir le jeu « n’était pas une bonne décision. »
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Préparant la sortie de Hatred, Destructive Creations a soumis son simulateur de meutre au vote des joueurs sur Steam Greenlight. Cette initiative n’a cependant pas été du goût de Valve qui a tout simplement banni et supprimé ce titre de son service.
Le studio polonais n’a pas tardé à réagir et a publié un communiqué de presse dans lequel il assure « respecter la décision de Valve » et affirme que celle-ci n’aura aucun impact sur le gameplay ou le développement de Hatred qui reste au demeurant toujours prévu pour le printemps 2015 sur PC. Destructive Creations s’étonne toutefois de voir que Manhunt ou Portal n’ont pas connu le même sort que leur premier titre, mais le studio se réjouit en revanche du retour des joueurs. N’hésitant pas à fournir en pièce jointe une capture d’écran des statistiques du Greenlight de Hatred, Destructive Creations révèle que son jeu avait déjà recueilli 14000 votes dont 93% étaient positif, le plaçant ainsi à la septième place des jeux les plus populaires du moment sur une liste contenant près de 2200 jeux.
Selon PCGamer, Destructive Creations aurait pour objectif de placer Hatred sur GOG et envisagerait de vendre son jeu directement sur son site internet.
Révélé en octobre, Hatred est un jeu de tir à la troisième personne dont le but est d’exécuter violemment civils et forces de l’ordre se trouvant sur le chemin du protagoniste principal, si on se fie au premier trailer du jeu qui a dépassé le million de vues sur Youtube. Dans une interview donnée à Polygon, le Creative Director de Hatred déclare comprendre qu’il ne s’agit pas d’un jeu « pour tout le monde et que certaines personnes auront des difficultés à assimiler l’idée générale » de ce titre. « Mais cela reste un simple jeu » précise-t-il, un soft destiné selon lui aux joueurs ayant connu une sale journée et souhaitant tirer sur tout ce qui bouge et détruire tout ce qu’il voit, le tout dans la peau d’un bad guy activement recherché.
Outre cette décision émanant de Valve, un autre géant de l’industrie a tenu à prendre ses distances avec ce projet. Epic Games a ainsi demandé à ce que le logo et le nom Unreal Engine 4, le moteur de jeu utilisé par Hatred, ne soit jamais utilisé dans le cadre de la promotion de ce titre.
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