Gladiator aurait pu avoir une suite sous-titrée Christ Killer. Le projet était sérieux et un script a même été entièrement rédigé.
La sortie de Gladiator 2 au cinéma fait ressurgir certains fantômes du passé. Pendant de longues années, les producteurs ont travaillé sur une suite. Plusieurs idées ont été étudiées… dont une qui mettait en scène Maximus face à Jésus Christ.
Gladiator 2 ou God Of War ?
« Un jour Russel Crowe m’a appelé et m’a demandé si je voulais écrire Gladiator 2« , a expliqué Nick Cave dans le podcast WTF, comme le rapporte NME. Plutôt flatté, l’Australien accepte mais reste surpris par cette proposition. Il rappelle notamment à l’interprète de Maximus que son personnage meurt à la fin du premier film. Russel Crowe le sait bien et lui demande de tout arranger pour que cette suite se fasse.
C’est ainsi que Nick Cave se retrouvé à l’écriture de Gladiator 2. Cela peut étonner car le bonhomme est surtout connu pour être auteur et chanteur. Il a toutefois écrit au cours de sa longue carrière des ouvrages ainsi que quelques scripts. Son film le plus connu est Des Hommes Sans Loi (Lawless) avec Shia Labeouf, Tom Hardy et Jessica Chastain.
Partant du principe que Maximus est décédé, Nick Cave commence son récit au purgatoire. C’est là-bas que l’ancien gladiateur va rencontrer différents Dieux comme Jupiter, Bacchus, Appolo et Mars. Ils vont se confier à l’ancien gladiateur et évoquer leur inquiétude face à la popularité croissante du Christ. Ce dernier les menace : il faut alors l’éliminer ainsi que ses apôtres. Et c’est Maximus qui doit faire ce sale boulot.
S’en suit alors une longue aventure où à la fin, Maximus se rend compte que l’homme qu’il recherche n’est autre que son fils. Les Dieux lui ont menti et l’ont mandaté de tuer son propre enfant.
Maximus devient par la suite le guerrier éternel et le film se termine par une longue séquence où on le voit combattre lors de différents conflits : les Croisades, la Seconde Guerre Mondiale, le Vietnam… Enfin, la dernière scène l’envoie au Pentagone, de nos jours.
« J’aime pas, mon pote« , a réagi Russel Crowe à la lecture du script.
Du côté, de Nick Cave, il n’existe aucun regret. « C’était un chef d’oeuvre. J’ai pris beaucoup de plaisir à écrire ce film car je savais qu’il ne serait jamais fait. »