Hier, Evolution Studios a déployé un nouveau patch pour Driveclub, non pas pour améliorer la stabilité de son mode en ligne mais pour ajouter une fonctionnalité très attendue : la météo. Alors comme ce fut le cas pour FIFA 15 et sa mise à jour concernant les gardiens de but, nous avons ressorti le jeu de son étagère pour voir de quoi il en résultait vraiment.
Ce serait un euphémisme de dire que Driveclub n’a pas connu un départ facile. Un temps prévu pour le lancement de la PlayStation 4 en novembre 2013, le jeu de course d’Evolution Studios est finalement arrivé presque un an plus tard, le 8 octobre 2014. A sa sortie les reviews n’ont, dans l’ensemble, pas été très enthousiastes (metascore : 71) alors que de notre côté, nous évoquions dans notre test de Driveclub une « conduite aussi agréable qu’accessible » et une « réalisation très satisfaisante. » Mais le principal problème de Driveclub est tout autre : son mode en ligne est subitement devenu inaccessible alors que le coeur même du jeu se trouve dans des défis à effectuer en solo ou en mode club.
Obligé de réagir, Evolution a alors multiplié les patchs et a offert des voitures et nouveaux circuits afin de s’excuser. A l’heure actuelle, Driveclub va mieux mais connait toujours des difficultés, et le mode défi reste difficilement joignable. Deux mois après sa sortie, le online de Driveclub n’est donc pas encore totalement au point mais cependant sur la bonne voie. Quant au jeu même, l’ajout du mode photo et de la météo ont métamorphosé ce titre. L’absence de ces deux fonctionnalités faisait grandement partie de nos regrets et et leur présence, donc, comble totalement nos attentes. Le mode photo se révèle aussi simple d’utilisation que complet, et capture parfaitement l’excellente modélisation des véhicules. Le jeu regorge de détails et le mode photo réussit à tous les mettre en valeur.
Sous une pluie faible ou battante, Driveclub n’est jamais apparu aussi divin, l’énorme travail sur l’éclairage global aidant largement. Le jeu de course d’Evolution s’avère surtout intéressant en sélectionnant une couverture orageuse et des précipitations dynamiques. L’eau stagne sur la route, les gouttes ruissellent sur la carrosserie et vacillent à droite à gauche à chaque coup de volant. De nuit, les éclairs illuminent soudainement l’horizon et permettent ainsi d’y voir plus clair, la neige ayant souvent tendance à obstruer la visibilité. Naturellement, la pluie influe aussi sur la conduite et oblige à prendre moins de risques, mais de ce patch, on retiendra surtout la magnifique ambiance qu’il apporte et que le mode photo réussit parfaitement à capturer, comme on peut le voir sur Neogaf ici ou là.
Alors que Driveclub connait toujours des soucis avec son online, ce qui le pénalise énormément, le titre d’Evolution Studios s’enrichit de quelques fonctionnalités rendant le jeu splendide. Pour le reste, notre avis reste identique : une conduite semi-arcade qui ne plaira pas à tout le monde et un titre tout simplement accrocheur, à condition que le mode en ligne tourne comme il faut.