Dans un loft près du Trocadero, Sony nous a laissés mettre les mains sur la PlayStation Vita, un dernière fois avant sa commercialisation française fixée au 22 février.
Mes impressions sur la console en elle-même sont très proches de celles du Paris Games Week. La console est élégante, avec un design très proche de la PSP, un écran imposant et magnifique et les deux joysticks paraissent très fragiles et peu pratiques. Mais une nouvelle fois, dès que l’on a lancé un jeu, on se rend compte que les sticks se placent bien sous nos doigts et sont assez agréables, même s’ils ne sont pas aussi précis que ceux d’une manette classique, car ils proposent moins d’amplitude.
La PSVita a abandonné le très pratique XMB pour une interface tactile d’une bonne fluidité et avec une navigation très proche de ce qui se fait actuellement sur smartphones. Pour lancer un jeu, il suffit tout simplement d’appuyer sur l’icône, ce que j’ai naturellement fait à plusieurs reprises afin de voir ses différentes spécificités, tactiles en tête.
Premier jeu à passer sous le gril, MotorStorm RC. La série ‘évolue’ et passe désormais aux voitures radio-télécommandées dans des petits circuits forcément moins impressionnants et techniques que dans les opus précédents. Au niveau des contrôles de base, -je n’ai pas fait de tour dans les options-, on dirige son véhicule avec le joystick gauche, et on accélère/freine avec le droit. Un choix curieux, tranchant avec les habitudes des précédents épisodes, mais qui paraît logique au vu du gameplay plus simple.
Un court passage sur Gravity Daze m’a permis de mieux cerner les capacités techniques de la console, le jeu proposant des niveaux ouverts, et une chouette direction artistique. Le principe du jeu est d’ailleurs assez sympathique puisqu’il s’agit de défier les lois de la gravité et de pouvoir ainsi courir le long d’immeubles etc.
Puis ce fut au tour d’Uncharted : Golden Abyss pour une petite séquence de grimpette qui en mettait plein les mirettes. La caméra, au stick droit, se gère plutôt bien et assez facilement, mais j’aurais bien aimé devoir affronter des ennemis pour mieux apprécier l’objet. L’escalade de rochers était possible avec les boutons, ou les tactiles avant/arrière. Et sans surprise, cela se révèle être assez gadget et se hisser avec le joystick ou sauter avec le bouton X paraissent finalement bien plus intuitifs.
Afin de tester un peu mieux tout ce qui était tactile, j’ai lancé successivement LittleDeviants de feu-BigBigStudios et EscapePlan, un jeu de réflexion en noir et blanc. Pour le premier jeu cité, le pavé tactile arrière fonctionnait très bien. Il s’agissait de déformer le terrain avec son doigt afin de faire avancer une balle, dans un univers très coloré. En revanche, pour le second, j’émets de grandes réserves. Ce titre original est uniquement jouable avec les écrans tactiles, les joysticks servant à gérer la caméra. Malheureusement, toute mon expérience de jeu fut marquée par des imprécisions et ponctuée par des temps de chargement courts, mais omni-présents. Alors peut être que cela venait de la démo ou bien du fait que la console était attachée à une borne, mais bon…
Enfin, terminons par une excellente surprise: Fifa 12. Sur la mi-temps jouée, le jeu d’EA Sports m’a semblé proposer les mêmes sensations que la version console avec en plus des graphismes très fins et des menus à peu près fluides lorsqu’il s’agissait de gérer sa composition d’équipe.
Voilà donc pour mon petit tour sur les quelques jeux du lancement de la PlayStation Vita en Europe. La console en elle même remporte tous les suffrages, et la première vague de jeu proposée paraît dans l’ensemble convaincante. Mais l’intérêt d’une console se faisant sur le long terme, on a hâte maintenant de connaître ce qui sera prochainement proposé…