Beau succès de THQ avec plus de 5 millions d’exemplaires dans le monde, la série des UFC revient avec un troisième épisode et s’offre le luxe d’inclure désormais le mode Pride, tout en conservant son gameplay très riche.
Note: Ceci n’est pas vraiment un test du jeu, dans la mesure où j’aborde pour la première fois la série avec cet épisode, et ce sport par la même occasion. D’où pour moi… une découverte.
Arrivé au menu principal après une longue installation de 3,5Go (version PS3), le titre de THQ invite à passer par la case didacticielle, une étape indispensable pour une grande majorité de joueurs. Une soixantaine de leçons sont alors enseignées de manière très didactique et présentent les coups les plus simples (poings, pieds…) comme les plus complexes (transitions…). Le gameplay d’UFC 3 ne manque pas de subtilités, mais garde cependant une approche très accessible. Les coups sortent très simplement et peuvent être rapidement efficaces. Mais dès qu’il s’agit d’approfondir et de commencer à tenter de maîtriser les prises et les contres, les choses se corsent avec tout un nombre de situations à envisager tout en sachant qu’il est plutôt délicat de réussir à anticiper les coups. De même, les esquives impliquant de toucher légèrement le joystick gauche sont loin d’être faciles à sortir.
Les leçons apprises et assimilées, il est alors temps de tout mettre en pratique. Pour cela, les modes ne manquent pas, les temps de chargement non plus cela dit. Outre les classiques tournois, matchs d’exhibition et défis, on rejoindra volontiers le mode carrière. Il est alors possible de créer de A à Z son athlète: prénom, nom, surnom, apparence (l’éditeur est bien fourni au passage), corpulence ou encore le style de combat. Quelques excercices contre l’IA vont ensuite affiner de plus amples informations sur les coups du personnages et la difficulté du jeu. Une fois que le gladiateur est né, il est indispensable d’aller dans les salles d’entrainement afin d’améliorer ses compétences à l’aide de mini-jeux facultatifs (sac de frappe etc.) ou bien de visiter des camps dans l’optique d’apprendre de nouveaux coups. De fait, tout au long de la carrière, l’avatar progresse et étend sa panoplie de mouvements rendant ainsi les affrontements plus intéressants. Le tout est également ponctué de sympathiques vidéos et interviews de vrais combattants, et de différents choix de carrière.
UFC Undisputed 3 est à la fois accessible et pourtant terriblement complexe à maîtriser
Puis il est question de rentrer dans l’octagon, l’arène dans laquelle se déroulent les matchs. Les combats sont techniques, violents et les coups pleuvent. Les enchainement bien placés contre l’adversaire peuvent le mettre K-O en quelques instants. Le jeu debout peut sembler prépondérant, mais une charge basse bien sentie peut changer le cours de la rencontre. S’ensuit alors un grand nombre de transitions, pas toujours faciles à placer et pour finir, pourquoi pas, une prise de soumission: un mini-jeu de chat et de la souris apparaît alors à l’écran. Bien entendu, on adaptera son style de jeu suivant les caractéristiques de son personnage et ses spécialités pour en tirer le meilleur. Et c’est finalement le mot d’ordre de ce jeu: UFC Undisputed 3 est à la fois accessible et pourtant terriblement complexe à maîtriser.
D’un point de vue visuel, UFC Undisputed 3 s’en sort plutôt bien, malgré une certaine raideur des personnages et animations, et des corps qui peuvent parfois faire un peu trop plastiques. Plus les coups se font violents et plus les ecchymoses et coupures apparaissent sur chacun des gladiateurs donnant notamment une idée de l’état de forme du personnage, ce qui est plutôt pratique lorsque le HUD est désactivé. L’ambiance générale est plutôt bien fichue avec de chouettes mises-en-scène lors de l’apparition des combattants et bon nombre de détails entourant le ring.
Enfin, UFC Undisputed 3 embarque naturellement un mode online permettant soit d’entrer dans des fights camps ou bien de faire des matchs d’exhibition. Il est alors indispensable de bien choisir ses adversaires afin de jouer dans des conditions optimales. On assiste ensuite à un déroulement classique: on choisit le mode UFC ou Pride, l’un des très nombreux personnages disponibles (plus de 150 au total), puis on se lance à l’assaut de son adversaire après de jolies intro et quelques temps de chargement. On observe alors la façon de jouer de l’adversaire et on réagit en conséquence. Et à chaque fin de round, on écoute attentivement son coach et ses précieux conseils. Et une nouvelle fois, c’est l’impression de combats très techniques et passionnants qui sautent aux yeux. Un titre tout simplement accrocheur.
UFC Undisputed 3 est développé par Yuke’s Media Creation et édité par THQ. Le jeu est sorti le 17 février sur Xbox 360 et PlayStation 3. PEGI 16. Jeu testé sur PS3.